J’ai vu "the proposition",et "AVATAR" (2010)
J’ai profité des vacances pour lire, travailler modérement, et aller au cinéma : j’ai trouvé "the proposition," du cinéaste australien John Hillcoat, interessant, mais vraiment sombre. Par contre,j’ai beaucoup beaucoup aimé "Avatar", de james Cameron, (en 3 D). un vrai rève !
J’ai profité pleinement des vacances pour lire, travailler modérement, (grimper bien sûr les 1244 marches de ma promenade favorite qui permettent d’accéder à la Bastille),
et entre cuisine familiale et festive, pour aller au cinéma :
j’ai trouvé "the proposition" interessant, mais vraiment sombre.
Par contre, j’ai beaucoup beaucoup aimé "Avatar", un moment de rève !
J’ai vu "The proposition" troisième réalisation du cinéaste australien John Hillcoat.
C’est un film de contrastes, un western sombre dans le bush australien, dans des paysages splendides et sauvages.
C’est aussi un Film pessimiste, où l’homme est montré dans toute sa brutalité : brutalité des soldats anglais très primaires, envers les délinquants mais aussi les aborigènes, brutalité ahurissante des criminels recherchés - une famille d’hommes irlandais pilleurs et violeurs, dont le chef a un charisme "noir" (il aime la poésie , la philosophie, et ce qu’il appelle sa "famille", c’est à dire ses 3 frères ).
La violence est brutale, les massacres fréquents.
Pourtant chaque être est plus ambigü qu’il n’y parait :
- le capitaine de police australien, Stanley, qui fait une proposition assez ignoble à Charlie Burns ( joué par Guy Pearce) : retrouver et tuer son frère aîné, criminel recherché par la police locale, pour sauver son autre jeune frère - ayant quitté lui aussi l’emprise de l’ainé- qui est menacé de la pendaison le jour de Noël, est aussi un homme qui s’opposera vainement à ce que le jeune frère soit battu à mort en représaille.
-Le Brigand meutrier ( le chef de la "famille" Burns) , est aussi le seul qui soit sensible à la beauté des paysages et à la métaphysique de ce pays.
Il partage avec un ivrogne, chasseur de primes, une passion pour la littérature.
- Quant à Charlie Burns ( à qui a été soumise la "proposition"), il se révèlera le seul justicier à la fin, et seul capable d’arrêter ses deux frères dans leur folie meurtrière : c’est lui qui tuera ses frères en train de violer et massacrer la famille du capitaine, et ceci, bien que le plus jeune soit mort des coups auxquels l’a condamné la justice locale.
De victime, passive, il devient héros. Héros sans avenir, certes, mais libre, libre en son âme, fort intérieurement, ayant fait son choix : la société contre ses frères et notamment contre son frère ainé...
L’ambiance étrange de ce film dont le héros est quasi muet donne l’impression que l’on est au bord du surnaturel.
J’ ai vu Avatar de james Cameron.
Quoiqu’on vous dise, allez le voir. En 3 D.Parce que c’est une expérience unique, magique.
Le seul point commun avec le film précedent - il y en a un- est la vision pessimiste qu’a James Cameron de l’être humain : les hommes sont décrits comme d’irrémédiables destructeurs, avides, prèts à tout détruire.
Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est un héros malgré lui. Il est recruté pour se rendre sur Pandora, planète très éloignée de la terre, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Comme l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui "permet à des "pilotes" humains de lier leur esprit à un Avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces Avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vi, les autochtones de Pandora."
Jake finit par approcher en toute innocence et par amadouer la fille du chef et de la guide spirituelle du peupe Na’vi, Neytiri.
Leur relation mûrit, et Jake apprécie de plus en plus la vie des Na’vi . Il trouvera sa place parmi eux.
Ce film a quelques chose des films de Hayao Miyazaki : l’inspiration écologiste, d’abord. Le caractère épique du combat mené par le marine le plus innocent qu’on puisse trouver, qui a valeur initatique profonde.
Le scénario n’est certes pas profondément originl, mais les valeurs spirituelles fortes et le monde donné à voir merveilleux- dans tous les sens du terme.
Et puis, en ce début d’année, son succès me fait plaisir : j’y vois comme la preuve que l’on commence à entrer dans un siècle où, tout doucement, les valeurs de l ’être, du collectif vivant, commencent à prendre le pas sur l’ avoir. Je rève ? !
MO.