PRESERVER LA BIODIVERSITÉ ET LA NATURE EN VILLE
Si le besoin de nature est la plupart du temps vécu comme une nécessité vitale, il n’en va pas tout à fait de même de la biodiversité, sur l’effondrement de laquelle un certain nombre de scientifiques nous alertent ...Quelle place la nature et la biodiversité doivent elles avoir pour préparer nos villes à un avenir durable ?
La nature, tout le monde a l’impression de savoir ce que c’est : nous la voyons, la pratiquons ; c’est à dire que nous la connaissons par le biais des avantages qu’elle nous procure. Elle peut être discipliné, sauvage, comestible, gênante ou enchanteresse, nous n’en avons pas de définition objective. Les scientifiques d’ailleurs ne la définissent pas comme objet mais considèrent que la nature est appréhendée uniquement du point de vue des êtres humains, qui en attendent des services " eco-sytémiques", matériels ou immatériels.
A l’inverse la biodiversité est définie comme étant la diversité du vivant tout entier : celle des milieux de vie c’est à dire des écosystèmes (océans, mares, prairies, forêts, cellules..,) celle des espèces qui vivent dans ces milieux (en relation de coopération, prédation...) et enfin celle (génétique) des individus au sein de chaque espèce.
Un écosystème a une certaine stabilité et cohérence. (Dans un écosystèmes de plaine herbeuses par ex, les herbivores consomment de l’herbe mais nourrissent aussi le sol avec leurs déjections).
La biodiversité nous est tout autant indispensable que la nature, mais nous en sommes moins conscients : elles nous fournissent l’oxygène que nous respirons (grâce à la photosynthèse des plantes), l’eau que nous buvons, le bois et les autres combustibles qui nous chauffent, les produits agricoles et piscicoles, les plantes médicinales …
Mais malheureusement les activités humaines bouleversent le climat et la biodiversité : 75 % des environnements terrestres et 40% des environnements marins sont « sévèrement altérés » et la biodiversité s’érode à une vitesse alarmante, faisant craindre une sixième période d’extinction massive à l’instar de celle de dinosaures.
C’est pourquoi il nous faut à la fois protéger la nature et protéger la biodiversité.
Cela passe à la fois par une protection et un renforcement de la nature en ville, et par une bonne gestion des espaces de nature : à Meylan , plus d’une centaine d’arbres sont plantes annuellement, et encore davantage d’arbustes, les parcs comportent des espaces differenciés pour concilier fonctions recreatives , ornementales et les fonctions de refuges de biodiversité.
A chaque modification du PLUI, la ville rajoute des protections d’espaces verts, naturels ou jardinés, arborés etc... Parmi les 49 communes Métropolitaines, Meylan est la commune qui a le plus protégé de patrimoine végetal, soit environ la moitié de toutes les protections de la Métropole. .
Reste que cela concerne avant tout les espaces publics, et qu’il nous faut aussi convaincre les propriétaires individuels, et les copropriétaires.
Ce travail à peine amorcé est encore devant nous !.