COLLOQUE REGIONAL MIGRATIONS ALPIL/ REGION RHONE ALPES du 23 Septembre 2009

DE QUOI S’AGIT- IL ?

Depuis plusieurs années, notre Région attire des migrants d’Europe de l’Est, Roms de Roumanie ou des Balkans. Certains d’entre eux ont trouvé place dans nos villes ou villages et atteint un niveau d’insertion sociale, par le travail, la scolarisation des enfants, qui en fait des Rhônalpins parmi les autres. D’autres, plus nombreux, sont dans une situation d’errance et se déplacent au gré des possibilités d’installations provisoires, souvent dans des occupations illicites de bâtiments ou de terrains.

Cet habitat précaire représente des risques sérieux pour la santé et la sécurité des personnes qui y vivent. Il constitue aussi un problème pour les collectivités locales et une source de tensions avec l’environnement social. Face à ces situations qui se renouvellent au gré des évacuations, les autorités locales sont démunies. Entre nécessité humanitaire et exigences d’ordre public, les responsables locaux recherchent avec le concours des services et du secteur associatif des solutions ponctuelles dont la réalisation se limite trop souvent à l’absence de moyens et à la difficulté de définir les responsabilités des différents échelons de décision.

Devant cet état de fait qui semble devoir se prolonger après l’entrée de la Roumanie dans l’Union Européenne et du fait du maintien forcé des populations de l’Ex-Yougoslavie (les Roms sont le plus souvent devenus apatrides), la Région Rhône-Alpes prend l’initiative d’une journée de réflexion et d’information en direction des élus locaux confrontés à ces questions.

Il s’agit d’apporter aux autorités locales les moyens de comprendre et d’agir à leurs niveaux.

Compte tenu de la complexité de cette question qui touche des populations peu ou mal connues, souvent stigmatisées par leur origine, il nous a semblé important de faire appel à des personnalités susceptibles d’apporter aux débats un éclairage permettant de dégager des enjeux communs qui pourraient constituer une base pour les actions futures.

La journée est donc placée sous l’égide d’un "jury" d’observateurs.