nucleaire:danger des faibles doses
Nucleaire : les faibles doses d’irradiation augmentent le risque de cancer
Nucleaire : les faibles doses d’irradiation augmentent le risque de cancer
d’apres AFP.
Les faibles doses d’irradiations sont associees a une legere
augmentation du risque de cancer, selon une etude sur plus de 400.000
travailleurs du nucleaire dans quinze pays coordonnee par le centre
international de recherche sur le cancer (CIRC).
c’est "la plus grande etude jamais menee sur les travailleurs de l’industrie
nucleaire", selon les auteurs de ce travail publie par le British Medical
Journal (BMJ).
Selon l’etude, "il semble y avoir une legere augmentation du risque de
cancer, meme aux faibles doses et debits de dose generalement recus par les
travailleurs du nucleaire".
"Globalement, sur la base des risques mis en evidence dans cette etude, 1% a
2% des deces par cancer (y compris la leucemie) chez les travailleurs
etudies peuvent avoir ete provoques par leur exposition aux rayonnements",
selon le CIRC, agence de l’Organisation mondiale de la Sante, basee a Lyon.
Nombre des sujets etudies travaillaient aux debuts de cette industrie, avec
des doses d’exposition tendant a etre plus elevees que de nos jours.
Seule une faible proportion des deces par cancer devrait par consequent
survenir en relation a des expositions chroniques a de faibles doses de
rayonnements X et gamma chez les travailleurs actuels du nucleaire et dans
la population generale, ajoute le CIRC.
l’etude porte a 90% sur des hommes de 15 pays (Australie, Belgique, Canada,
Coree du Sud, Espagne, Etats-Unis, Finlande, France, Hongrie, Japon,
Lituanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suede et Suisse) ayant travaille au moins
une annee dans l’industrie nucleaire : centrales, recherche ou gestion de
dechets nucleaires, production de carburant, d’isotopes ou d’armement
nucleaire. La periode etudiee est en moyenne de 13 ans.
Des mesures individuelles des doses de rayonnements externes etaient
disponibles pour tous les sujets etudies.
Les normes actuelles utilisees en matiere de radioprotection dans le monde
sont basees essentiellement sur une extrapolation des donnees sur les
survivants des bombes atomiques (Japon).
La dose maximale admissible est d’un millisievert (mSv) par an pour la
population et de 100 mSv sur cinq ans (avec un maximum de 50 mSv en une
seule annee) pour les salaries du nucleaire.
Dans l’etude, la dose moyenne totale recue etait d’environ 19 millisieverts
par travailleur. Moins de 5% d’entre eux ont recu une dose cumulee de 100
mSv durant leur carriere.
Pres de 6% de la cohorte internationale etait decedee a l’issue de l’etude,
avec un total de 6.519 deces par cancers autres que la leucemie et 196 deces
par leucemies autres que la leucemie lymphocytaire chronique.