GRENELLE et Climat- énergie : objectif 3 fois 20

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

En matière de Développement Durable, la bonne nouvelle c’était il y a quelques mois. Les chefs d’ Etat européens se sont alors engagés à réduire les Emissions de gaz à effet de serre de 20%, et à augmenter l’efficacité energétique et les energies renouveables de 20% d’ici 2020 . Ce cadrage s’impose aux propositions du "Grenelle". Heureusement pour nous ! Ceux qui, en France, rèvent de repouser encore une fois les décisions (il y en a,notamment parmi les nucléocrates) n’ont plus d’excuses.

En matière de Développement Durable, la bonne nouvelle c’était il y a quelques mois.

Les chefs d’ Etat européens se sont alors engagés à réduire les Emissions de gaz à effet de serre de 20%, et à augmenter l’efficacité energétique et les energies renouveables de 20% d’ici 2020 ! Ce cadrage s’impose aux propositions du "Grenelle". Heureusement pour nous ! Ceux qui, en France, rèvent de repouser encore une fois les décisions (il y en a,notamment parmi les nucléocrates) n’ont plus d’excuses.
L’action concrète, c’est pour tout de suite. sauf si la France contunie de ne pas tenir ses engagements européens.
MO.N.

( voir : ministere environnement http://www.ecologie.gouv.fr/Annexe-a-la-lettre-numero-16.ht)

OBJECTIFS CHIFFRES PAR LES CHEFS D’ETAT DE L’UNION EUROPEENNE DANS LE CADRE D’UNE POLITIQUE INTEGREE CLIMAT-ENERGIE

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont pour la première fois adopté « une politique intégrée en matière de climat et d’énergie », qu’ils ont déclinée en « objectifs quantifiés », lors de leur sommet de printemps (8-9 mars à Bruxelles).
Ils se fixent des objectifs chiffrés en matière énergétique qu’ils jugent eux-mêmes « très ambitieux » pour atteindre des objectifs quantifiés dans le domaine du climat. Objectif « primordial » de cette politique intégrée : « limiter l’augmentation (à long terme) de la température moyenne mondiale à 2 degrés Celsius au maximum par rapport aux niveaux de l’époque préindustrielle »
Les 27 ont suivi les recommandations de la Commission européenne, qui avait pris l’initiative en publiant le 10 janvier une Stratégie sur l’énergie et le changement climatique (cf. Lettre Climat de janvier).
Leurs conclusions marquent l’aboutissement de deux mois d’intenses négociations, ponctuées de réunions ministérielles (ministres de l’Energie le 15 février et de l’Environnement le 20 février, notamment).

Objectifs chiffrés climat
&nbsp ;Les pays développés devraient « réduire collectivement leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 30% environ d’ici à 2020 » et « viser à réduire collectivement leurs émissions de 60 à 80% d’ici à 2050 » (par rapport à 1990) .
&nbsp ;L’UE est prête à se fixer un objectif de réduction « de 30% » « d’ici à 2020 par rapport à 1990 », « à titre de contribution à un accord mondial et global pour l’après-2012, pour autant que d’autres pays développés s’engagent à atteindre des réductions d’émissions comparables » et que les pays émergents « apportent une contribution adaptée ».
&nbsp ;« Jusqu’à la conclusion d’un accord mondial et global pour l’après-2012 » elle s’engage « de manière indépendante » à réduire (ses) émissions de GES « d’au moins 20% d’ici à 2020 par rapport à 1990 ».

Objectifs chiffrés énergie
&nbsp ;— Efficacité énergétique : « accroître l’efficacité énergétique dans (chaque pays de) l’UE afin d’atteindre l’objectif visant à économiser 20% de la consommation énergétique (primaire totale) de l’UE par rapport aux projections pour l’année 2020 ».
&nbsp ;— Energies renouvelables (ENR) : atteindre « une proportion contraignante de 20% d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique (primaire) totale de l’UE d’ici à 2020 » contre une moyenne actuelle de 6,5%. Des « objectifs différenciés » seront « élaborés au niveau national ».
&nbsp ;— Biocarburants : atteindre « une proportion minimale contraignante de 10% de biocarburants dans la consommation totale d’essence et de gazole » dans chaque Etat-membre d’ici à 2020. L’objectif est assorti de plusieurs conditions, notamment l’arrivée des biocarburants de 2ème génération sur le marché.