Avis sur le projet de Zones à Circulation Restreinte élargi de la Métropole grenobloise

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

M.O. NOVELLI Meylan, le 20 Novembre 2018

Avis sur le projet de Zones à Circulation Restreinte élargie

Les déplacements sont des émetteurs de polluants nuisibles : non seulement de
Gaz à effet de serre, qui obèrent l’avenir des êtres vivants sur la planète et à ce titre
errait motiver tout responsable communal, mais aussi de polluants de l’air ( NOx et
NO2, particules fines) qui constituent un enjeu majeur de santé publique.
Sont concernés tous les habitants de la Métropole et particulièrement les moins
aisés.

En effet, les populations les plus touchées par les pollutions par le dioxyde d’azote et
les particules fines ( PM10) sont globalement celles qui vivent à proximité des
grands axes routiers, notamment dans les logements sociaux (publics ou privés
sociaux « de fait » ).
Meylan ne fait pas exception à l’affaire !
Les logements à caractère social sont situés dans le bas Meylan non loin des
grandes voiries, et les constructions les plus récentes sont situés dans Inovallée à
proximité directe de l’ 41 et de la rocade Sud notamment au carrefour de l’avenue
du Taillefer.

Or, la Ville de Meylan n’est pas dans le périmètre de ZCR élargie.
troisième ville la plus émettrice et la plus polluée (p.48 du dossier de
consultation), son exemption est une aberration.

Restreindre la circulation des véhicules, particulièrement les véhicules les plus
polluants est un des moyens de réduire les émissions de dioxydes d’ Azote,
particules fines et GES (Emissions de Gaz à Effet de Serre).

Ceci n’est acceptable que si des mesures sociales permettent aux citoyens les
moins aisés de changer de véhicules, (ou de recourir à d’autres alternatives dont les
transports en communs pour les simples citoyens).

En ce qui concerne les véhicule utilitaires, la Métropole grenobloise s’est outillée en
proposant une aide financière à l’achat de véhicules moins polluants, à laquelle
s’ajoute le projet de rationalisation des livraisons. Mais cela peut ne pas suffire et
une vigilance particulière doit être apportée aux artisans qui démarrent une activité.
L’aide au changement de comportement, techniquement possible, exigera par
ailleurs de communiquer/accompagner suffisamment les conducteurs de véhicules
utilitaires.

Notons cependant que la diminution des flux auto - routiers reste posée, les
autoroutes n’étant pas concernées ( et l’éventualité d’un test de péage urbain aux
entrées de l’agglomération comme dans certaines ville d’Europe, mais avec gratuité
pour ceux qui pratiquent le co-voiturage et pour certaine professions - santé
artisans..- n’étant pas à l’ordre du jour) …