Le CAEN et l’avenir du Lycée Mounier voir aussi

Certes, les enjeux du CAEN ne se réduisent pas à Mounier.
Sur ce plan, comme sur l’enjeu Mounier, je voudrais souligner d’abord combien je regrette que Maryvonne Boileau ne puisse plus nous représenter - momentanément j’éspère- au CAEN, où elle aurait siègé avec constance et motivation. En effet, la fonction de Vice présidente qui est la mienne n’est pas vraiment compatible avec une présence régulière au CAEN, en fonction de quoi je n’avais pas souhaité y sièger. Si j’ ai pu en urgence me libérer lundi dernier, en tant que suppléante- inutilement du reste car le quorum n’a pas été atteint- tel n’a pas été le cas hier. Je ne suis donc pas restée plus d’une heure 30 au CAEN. Or, il a parait il duré 5 heures !

Oui mais voilà, Maryvonne est empêchée à la suite d’un recours du FN contre la liste fusionnée du 2eme tour menée par JJ Queyranne, et le dernier poste (le sien) a été purement et simplement supprimé !

Ceci dit , cela ne nous a pas empêchés d’intervenir intégralement sur le lycée Mounier, Noël et moi. lire
Mais seul Noêl a pu être présent durant les 5 heures que recquerrait la séance.

Concernant Mounier : la volonté n’a pas été au rendez-vous. C’est la solution a minima* qui l’emporte, voulue par Jean- Jacques Queyranne (c’est à dire 3 classes de seconde) et en deçà de la motion adoptée à l’unanimité des présents de la commission Education de la région + représentants au CAEN (en substance 5 classes) , et même en deçà de celle souhaitée par la ville de Grenoble (4).
Je regrette cette décision qui est aujourd’hui effective.
* Certes on échappe au pire, et on doit aux enseignants et parents d’élèves, relayés par les groupes de gauches,(d’abord les Verts et le front de gauche, puis le PS Isérois) le recul face la proposition de fermeture du lycée Mounier. Mais c’est une cotte mal taillée.
Je reste mobilisée - dans la mesure de mes moyens- pour contribuer à valoriser l’image de Mounier . Un challenge nécessaire, indispensable à réussir !

Je pense aussi que les autres établissements connaissent également des difficultés, (ex Vaucanson mais il n’est pas le seul) et qu’ils attendent aussi notre soutien vigilant.

L’éducation est un enjeu primordial pour l’avenir de nos jeunes, tant sur le plan professionnel que sur celui de l’émancipation humaine, et en ce sens il concerne notre cohésion sociale, notre avenir à tous.

A ce sujet, en matière éducative, la situation de la France est assez inquiétante.
LA FRANCE , CLASSÉE AU 21ème RANG, N’INVESTIT PAS DANS L’ÉDUCATION, et encore moins auprès des élèves en difficulté.
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C’est mal parti pour cette année :
L’Education nationale va encore payer dans le budget 2011 le plus lourd tribut aux suppressions de postes, avec 16.000 en moins, une politique critiquée de longue date par les syndicats du public mais aussi désormais par l’enseignement privé

MO.N