Marie-Odile NOVELLI
Engageons nous pour la planète, pour les solidarités, pour un nouvel humanisme au 21ème siècle
PISA, etc...L’Education en France, largement à revoir.
LES RAPPORTS TRES RECENTS CONCERNANT L’EDUCATION MONTRENT QUE LA FRANCE EST A LA PEINE et que ses résultats ont tendance à se dégrader : un des points à souligner est qu’elle n’investit pas suffisamment dans l’éducation et encore moins auprès des élèves en difficulté. C’est aussi dans ce contexte qu’il faut analyser la mobilisation autour de MOUNIER.
LA FRANCE , CLASSÉE AU 21ème RANG, N’INVESTIT PAS DANS L’ÉDUCATION, et encore moins auprès des élèves en difficulté.
C’est la 1re leçon que l’on pourrait tirer du rapport PISA (lire et telecharger par ex.sur rue89.com) qui classe la France, aux résultats moyens voir médiocres comme un pays très inégalitaire.
L’écart se creuse entre les très bons et les très mauvais élèves. Les élèves moyens sont de moins en moins nombreux. En « compréhension de l’écrit », la proportion de jeunes qui n’ont pas le niveau 2 [élèves en grande difficulté scolaire et qui ont peu de chance d’aller jusqu’au bac,( NDRL] est passée de 15 à 20 % entre 2000 et 2009. Les performances en maths ont également diminué de façon inquiétante depuis 2000. La France passe du groupe des pays forts à celui des pays dans la moyenne. S’il y a 10 ans, elle était au-dessus de l’Allemagne, la Pologne et le Portugal, elle est aujourd’hui au même niveau.
Du reste la France se caractérise pour l’enseignement primaire par un coût salarial par élève (1625 dollars) nettement plus faible que dans la moyenne de l’OCDE. (lire et lire
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Elle prend insuffisamment en compte les besoins des élèves, notamment en matière de rythmes scolaires (lire et s’accommode d’inégalités sociales importantes ( Rapport PISA, et voir ce qu’en pense philippe Mérieu(lire )alors que les pays qui réussissent bien sont ceux qui luttent contre l’échec scolaire.
Pour Philippe Merieu, (http://www.meirieu.com/) L’Ecole de la République ne s’est pas construite pour combler les inégalités. C’est notamment ce qu’il convient de changer. Il nous faut une promotion culturelle collective fondée sur des valeurs communes, et la maitrise de la langue.
(lire
Mais est ce vraiment une surprise ? L’état actuel de l’Ecole n’est pas vraiment glorieux dans l’ensemble :
des enseignants majoritairement désabusés par l’accumulation de réformes illisibles et tentés par le repli, ce qui entraine (parfois) de la difficulté à innover et à être des pédagogues élitaires mais npon élitistes ; Des enfants qui vivent l’Ecole comme ils vivent leur quotidien, entre ennui, échec et consommation ; des parents inégalement impliqués mais qui s’interrogent sur leurs capacités et sur les capacités du service public à assurer la « réussite » de leurs enfants ; mais aussi des marchands qui conçoivent l’éducation comme un vaste marché susceptible de générer des profits considérables.
Pourtant, il est des enseignants motivés qui ont de superbes resultats avec leurs classes, dans toute la région, même lorsque les familles sont pauvres ou modestes, dans les quartiers par ex, et pour ce que je connais mieux, (moins mal) dans le Nord Isere, dans l’agglomération grenobloise (Mounier notamment ).
Des établissements humains, voire qui realisent l’impossible, faire raccrocher ds déccrocheurs tels le CLEPT rattaché au Lycée Mounier par exemple à Grenoble.
C’est dans ce contexte que la fermeture du lycée Mounier, lycée général accueillant des jeunes de la Villeneuve prendrait valeur de contre modèle, non républicain, en tous cas en matière de cohésion sociale.
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