Fermeture du Lycée Mounier ? Revoyons le dossier !

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

L’annonce de la fermeture du Lycée Mounier : onde de choc qui n’ a pas fini de mettre en mouvement le Sud grenoblois, coup dur pour les lycéens, les familles, la communauté éducative, et même les élus régionaux, qui auraient du être impliqués dans la réflexion. Le dossier doit être pris à bras le corps pour que l’on sorte de la difficulté par le haut.

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( -7 Février 2011 : Déclaration au CAEN cliquer - 8 janv.2011 : cliquer ), lire

L’annonce de la fermeture du Lycée Mounier : onde de choc qui
n’a pas fini de mettre en mouvement le Sud grenoblois, coup dur pour les lycéens, les familles, la communauté éducative, et même les élus régionaux, qui auraient du être impliqués dans la réflexion. Le dossier doit être pris à bras le corps pour que l’on sorte de la difficulté par le haut.

voir aussi mon interview sur télégrenoble (Fin du 1er tiers environ)voir

Il nous faut (re) travailler tous à une solution acceptable.
lire aussi

L’annonce de la destruction pour raisons de sécurité du Lycée E. Mounier et de sa fermeture en lieu et place de sa réhabilitation (budgétée antérieurement par la région à hauteur de 20 M.E) a suscité une émotion d’autant plus vive qu’elle n’était pas attendue.

Le rectorat et la région se sont finalement retrouvés pour annoncer la mauvaise nouvelle, avec le désaccord patent de nombreux élus régionaux ( Ecologistes, mais aussi PC, PG, et les réticences d’élus locaux divers gauche- Cf revue de presse infra).

Les lycées d’Enseignement Général ayant réussi à mettre en place une véritable mixité sociale ne sont pas si nombreux.

Mounier est de ceux ci.
Accueillant des lycéens de la Villeneuve de Grenoble, mais aussi d’autres quartiers, il a réussi une diversification d’enseignements (Musique, chinois ...) qui en fait un lieu innovant.
Cette réalisation repose sur l’engagement des enseignants, comme ils savent parfois le faire dans certains territoires improbables (je pense par ex.à Pont De Chéruy, où il ne faut pas que non plus les moyens soient diminués).

Dans ce probléme il y a la gestion à court terme, et il y a la recherche de solutions à moyen-long terme.
A court terme, l’établissement est sous surveillance renforcée (c’est le sous sol qui pose probléme, ce qui n’est pas vraiment nouveau mais plus précis qu’avant).

En terme de localisation, la proximité doit être recherchée ainsi que la mixité,
et en ce qui concerne la qualité et le contenu, l’enseignement géneral de qualité avec une forte innovation, une valeur ajoutée artistique et linguistique, maintenue.
Il en va de même sur le plan pédagogique : le Clept ,Collège et lycée "élitaire pour tous", pour décrocheurs , qui a fait ses preuves, n’est pas raccroché par hasard à l’établissement Mounier.

D’une façon plus générale, ce conflit est illustrateur de deux difficultés :
- La restriction des moyens de l’éducation nationale, dont il faudra bien faire un bilan, dont il ne faudrait pas que la région accelère le processus, (lire sur ce site)
- La complexité de la gouvernance pour une région du fait de la taille du territoire comportant 8 departements etc... En effet la bonne appréhension, compréhension..., d’une problématique exige à la fois une connaissance globale des enjeux rhonalpins et une proximité suffisante avec les enjeux du terrains qui ne sont jamais exclusivement quantitatifs. 
Je pense qu’il nous faut profiter de ce conflit pour analyser ce qu’il peut nous apporter collectivement et sortir de ce conflit par le haut.
Nous avons proposé, Europe Ecologie Verts et Philippe Mérieu en tête, un groupe de travail sur cette question, autour de la Vice présidente en charge de ce dossier difficile.

Faisons le pari de l ’intelligence collective en lien avec les acteurs de ce territoire.
MO. N.

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Les dernières péripéties au 23. 10 :
lire les délibérations d’engagement de la région R.Alpes (2005 et 2007)