Se deplacer sans polluer

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

SE DEPLACER : POUR UNE ETHIQUE DE LA RESPONSABILITE


Se déplacer : Pour une éthique de la responsabilite.
Toujours plus de transports, de pollutions, de bouchons ?

Nous savons que :

- l’aggravation du réchauffement climatique due aux Gaz a Effets de Serre , aux voiture et camions (responsables à plus de 35% des GES ! ) mettent notre planète en danger, et donc la vie de nos (petits) enfants,

(voir aussi pour une information plus actualisée : cliquer, et cliquer).

- que la pollution, les problèmes liés à l’asthme s’accroissent, et sont cause de surmortalité (cf études ERPURS et Institut de Veille Sanitaire qui montrent l’existence d’une relation à court terme entre la pollution atmospherique et la mortalite respiratoire et cardio-vasculaire*).
- que notre espace est limite , notamment dans nos vallées alpines, et que nous ne pouvons pas supprimer l’agriculture (en régression en isere chaque annee), ni les zones inondables censées nous protéger en cas de crues car elles retiennent l’eau, ni les espaces Verts.

Nous devons choisir :
- ameliorer et rationaliser nos transports en communs, pas assez performants dans la region urbaine,
- Garder les espaces verts, mais limiter la maison individuelle , les constructions trop basses **, et les routes et grandes voiries, qui gaspillent un espace devenu rare et cher,
- développer et encourager l’usage du velo (nos pistes et nos parkings vélos sont très en retard)
- pourquoi faire ne pas faire payer l’usage de la voiture et des camions -sauf si on est a plusieurs ? (covoiturage)
- cesser de dire" tout ca c’est bien mais on verra plus tard, en attendant mettons d’abord l’argent pour faire de nouvelles routes" ...

Les propositions des Verts consistent à inverser la logique à l’oeuvre.
Nous refusons la démagogie qui décrédibilise la vie politique aux seules fins pour les élus d’être réelus. Nous voulons aborder les vrais problèmes avec les citoyens.
Les moyens techniques peuvent être débattus mais les problèmes ne doivent plus être fuis. assez d’irresponsabilité !

Marie-Odile Novelli

*Une surveillance épidemiologique a commence en France en 1989 avec l’étude ERPURS (Evaluation des Risques de la Pollution Urbaine sur la Sante). Plus récemment l’Institut de Veille Sanitaire a fait une analyse des relations entre des indicateurs de pollution atmospherique et des données de mortalite hospitaliere. Cette etude a éte réalisée entre mars 1997 et mars 1999 dans neuf agglomérations francaises. Les resultats de la première phase d’etude, rendus publics en avril 1999, sont homogènes et concordent avec ceux de l’étude ERPURS et avec ceux d’études europeennes équivalentes. Ils montrent l’existence d’une relation à court terme entre la pollution atmospherique et la mortalite respiratoire et cardio-vasculaire. Ces resultats justifient la poursuite des politiques pour réduire les niveaux d’exposition des populations a la pollution atmosphérique afin de prévenir les risques sanitaires associés.
Source : Ministere de l’Amenagement du Territoire et de l’environnement - Mai 2001 et l’impact sanitaire de la pollution atmospherique

** (attention, il y a beaucoup de fausses idees sur ces questions : la villeneuve de Grenoble n’est pas plus "dense" que certains que de nombreux quesrtires de Meylan, car il faut calculer la surface batie par a-rapport a la surface disponibles pour les parcs ou les routes.... et a cet egard des voireis surdimensionneees sont clairement un gaspillage...)