Actu/Economie : alternatives et Vélib’

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

L’ Actu et l’économie quotidienne :1. ALTERNATIVES A LA MONNAIE ? Nos sociétés en crise redécouvrent le troc et l’économie locale.// 2. ECONOMIE DE MARCHE APPLIQUEE : A Paris, les vélos Decaux victimes de leur succès...

1. LA MONNAIE,histoire et alternatives....

Nos sociétés en crise redécouvrent le troc et l’économie locale.
Echanger des savoirs, des biens et des services, en fonction des besoins, des disponibilités et des savoir-faire de chacun, cela sans argent. C’est le troc de jadis, mais ça n’est pas parce que c’est vieux comme le monde que c’est inefficace.
Une monnaie remplit habituellement trois fonctions :
elle est une unité de mesure et sert de référence pour connaître la valeur des biens et services, elle sert à opérer des transactions (commerciales) , et, enfin, elle sert aussi d’unité
de valeur : c’est la fonction d’épargne.
Cette dernière n’existe pas vraiment dans le cas des échanges non monétaires tels que les SELS (Systèmes d’ Echanges Locaux).Bien que des projets soient en cours . ( Lancement du sol à grenoble, lire).
Il n’y a pas de fiscalité, non plus (c’est un peu lié,la fiscalité étant un des moyens de d’assurer l’avenir, comme l’épargne est un moyen de de prévention, par rapport à la vieillesse,ou la maladie, par ex.)
Nos sociétés en crise redécouvrent donc le troc et l’économie locale. Ces formes d’économie sont considérées comme une forme importante d’autodéveloppement, d’autofinancement, d’autonomie tout court. Et c’est vrai. Même si elles ont leurs limites. Gageons que nous verrons prochainement les lobbies financiers et bancaires monter au créneau , leur gateau risquant de se réduire. Une réglementation à anticiper, si l’on veut garder l’esprit des SELS ....
En attendant, pour en savoir plus sur ces formes d’économie alternatives, voici quelques sites :
lire
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2.Economie de marché appliquée : Les vélos Decaux victimes de leur succès

Pierre-Yves Geoffard, économiste branché vélo parisien, constate dans Libération (d’hier) que la planification centralisée appliquée aux Velib produit des pénuries et des excédents.
Il propose de rémunérer les utilisateurs qui déposent leur velib sur une borne vide, ou en prennent un sur une borne pleine, et de pénaliser ceux qui vident les bornes déjà vides et remplissent les bornes pleines.
Trouvé sur le blog d’éconoclaste, cette réponse d’économiste...
voir
Bonne lecture !
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