II. RISQUES NATURELS :

A. les risques d’inondations sont reels
notamment du fait de l’urbanisation inconsidérée dans l’agglomération.

Ils peuvent être le fait de crues torrentielles (cf inondations dans le gresivaudan l’ été 2005). Les torrents du grésivaudan ne sont pas gérés par les pouvoirs publics mais entretenus par les proprietaires privés. Ce qui pose un probleme d’efficacité.
Par ailleurs le risque le débordement de l’Isere reste présent tout au long de la vallee du Gresivaudan pour des crues moyennes. A l’entrée de l’agglomeration, il existe des risques de brèche dans les digue, par surverse, pour des crues à peine plus élevées que la crue decennale. Lors de la crue de mars 2001, qui etait décennale (1000 m3/s a Grenoble), il a fallu que l’ADIDR renforce en catastrophe la digue de La Taillat à Meylan, pour eviter une breche qui aurait eu pour consequence l’inondation de Meylan et La Tronche... Le progrès, c’est qu’une structure publique (SYMBHI) initiee par le Conseil General prend en charge la question des berges de l’isère. Auparavant, des associations privées de proprietaires devaient intervenir. Mais endiguer ne resoud pas tout. Voir communique et les propositions des Verts de Meylan et du Gresivaudan ....

Les ruptures de barrage
Sept barrages entourent le Sud de l’agglomeration grenobloise sur le Drac, la Romanche et l’Eau d’Olle.
La rupture du barrage du Monteynard provoquerait une onde de submersion d’eau d’une hauteur maximale 18 metres. Elle couvrirait les communes du Sud (Echirolles, Pont de Claix...) en 30 minutes. Le traitement de ce risque est encore assez peu abouti.

B.Eboulement des ruines de Sechilienne...

l’éboulement d’un pan de la montagne provoquerait un barrage naturel de la Romanche. Si ce barrage venait à céder, VIZILLE, mais aussi la zone Comboire dans l’agglomération grenobloise, puis la cuvette, serait menacée d’inondations.
Le site des Ruines est situe dans la basse vallée de la Romanche, en rive droite de la rivière, a 2,5 km en aval du village de Sechilienne, et 15 km au sud-est de Grenoble.
La partie la plus susceptible d’une rupture a court terme represente un volume de 3,2 millions de m3 borde sur ses marges d’un volume sensiblement équivalent pouvant generer des chutes régressives.
Le principal risque en cas d’éboulement serait l’atteinte de la RN91 et dans l’hypothese de chutes regressives importantes la constitution d’un barrage naturel barrant le fond de vallee. Ce barrage fragile derriere lequel pourrait se former rapidement un lac en contexte de crue menacerait directement les zones baties situees a l’aval, notamment celles de la commune de Vizille. Le traitement de ce risque considerable n’est pas a la hauteur des enjeux. Il s’agit d’une responsabilite de l’ Etat. Au Conseil Regional Rhone Alpes, nous nous battons pour qu’il soit pris en compte dans le contrat de plan Etat region, comme le permettent les orientations nationales.. Jusqu’ici, l’ Etat (le gouvernement) refuse.

C. Risques sismiques

La cuvette en Y de grenoble est remplie d’alluvions , et la rigidite des massifs qui la bordent font un effet de caisse de resonnance : de recentes etudes (G. Perrier, P Y Bard) montrent que les vibrations sont 10 a 20 foiss plus intenses dans la cuvette que sur les monts proches(Bastille etc). Ce risque a donc ete sous-estime a Grenoble, et peut avoir des effets cumulatifs avec les autres (industriels, naturels etc) qu’il convent d’etudier et de prevoir.
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UJF

Marie Odile NOVELLI