I. Dans le Nord Isere :

J’ai visité les travaux en cours du lycée la Pléiade à Pont de Chéruy, importants, échangé avec l’encadrement et des techniciens du Lycée.

Lycée La pléiade à Pont de Chéruy : un enjeu d’aménagement du territoire

- Les transports en commun sont très insuffisants, et pénalisent les formations innovantes (exemple l’international) ainsi que l’accès à la culture (Lyon et Grenoble, voire Bourgoin, étant très mal desservis). En Isère, la desserte Pont de Chéruy - Bourgoin est très insuffisante (l’après midi toutes les heures ou toutes les 2 heures et rien après 18h30) !
Il en va de même du côté de l’autre métropole, Lyon : liaison Meyzieu Pont de Chéruy insuffisante et qui ne passe plus par [ANTHON ? si j’ai bien compris ].
- Par ailleurs ce lycée comporte une richesse méconnue : un amphi-théâtre. Qui ne sera pas réhabilité à l’inverse du reste du lycée. Lors du dernier CA des enseignants préconisaient une option culture - théâtre . Des acteurs lyonnais seraient intéressés ( je les mets en contact).

 Ambiance : travaux en cours, rentrée "sur le fil" mais bouclage in extremis grâce à des heures supplémentaires.
Nouvelle proviseure dynamique depuis un an qui a lancé les Conseils de la vie lycéenne, un partenariat local, une image revalorisée du lycée, (taux de réussite en hausse), restauration bio…

II. Dans le Sud Isere :

Lycée Gresivaudan à Meylan : interrogation sur les process de décision région !

La prise de contact était de nature plus officielle, avec un discours de rentrée du Proviseure à l’attention des élèves de terminale. La question de la restauration scolaire a d’emblée été évoquée comme un enjeu. Les échanges ont eu lieu à la fin, intéressants, avec quelques membres du CA et avec des élèves de terminales : sur le fonctionnement actuel et à venir des régions , sur le scrutin électoral etc.

 Lycée labellisé éco-responsable, mais pas de lien avec l’objectif non atteint de restauration bio.
Fait parti des 4 LYCÉES ISEROIS construits à la fin des années 80 dont la cuisine a été déléguée à des prestataires par décision politique de l’époque, la cuisine permettant uniquement de réchauffer les aliments au lycée. Cette question fait débat depuis des années, notamment parce que le passage en bio est est incompatible avec un prix bas (le prix devrait pouvoir donner plus de marges de manoeuvres). Enjeu : la construction du cahier des charges

- Nous avons été interpellés par un enseignant sur le « gaspillage » d’équipements : machines destinées aux sections STI choisies sans concertation, video projecteurs (il y a 3-4 ans à peu près ) trop onéreux à l’utilisation, et arrivant en « doublons » de commandes effectuées qq mois auparavant par le lycée, sans que les responsables du lycée n’aient été informés !
Livraison unilatérale par la région de Squad (qualifiés d’inutiles « pourquoi pas 2 vélo électriques » par classe plutôt qu’un squad ? ) et insuffisants en nombre pour un travail pédagogique, bref, une critique sévère de l’absence de concertation pédagogique avec les enseignants, qui produit parfois des achats chers et inadaptés.

- Travaux accessibilité vont commencer mais contestés  : mon analyse - pas nouvelle- est que la concertation avec des personnes handicapées ne saurait être remplacée par une règlementation taillonne. Ce n’est pas ainsi que j’ai piloté l’accessibilité du siège de l’hôtel de région.
Conflit avec l’ Etat qui demande des suppressions irrationnelles comme un petite scène à visée essentiellement décorative, en « piscine », ronde, et en léger contrebas ( deux trois marches ) dans le mail du lycée, qui est originale. Elle ne pénalise pas les personnes en fauteuil : les 2/ ou 3 marches existantes sont comme de petits des gradins , desquels on a une vue sur la petite scène, que l’on soit sur le sol du mail ou légèrement en dessous, sur une des marches. Ce n’est pas une scène de spectacle au sens propre du terme.

[ Photos : les journalistes du DL rédacteurs des articles ]

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