Rencontres de l’environnement/ Politique énergie en Rh.Alpes

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

Politique de l’énergie et de la réhabilitation économe en Rhône Alpes (2013)./Après le Grenelle, La conférence annuelle du gouvernement : ma première réaction

Quelle politique de l’énergie et de la réhabilitation économe en région rhône Alpes ? lire .

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Ces fiches sont extraites de la rencontre organisée sur le sujet le vendredi 26 Mai 2013 à Voiron voir ici .

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17.09.12 - Rencontres de l’environnement , premier bilan

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[A titre de comparaison, ce graphique, qui pointe la santé- environnement comme priorité des Français d’après sondage. Voir aussi art. Le point bas de page]

Après le Grenelle, La conférence annuelle du gouvernement . Même objectif sinon même nom.

Ma première réaction : une forme de cap - c’est nouveau et on apprécie - est dessiné par le gouvernement concernant notre environnement.
Compte tenu cependant de la masse de bonnes intentions verbales délivrées antérieurement lors du Grenelle de l’environnement, on attendra aussi les actes concrets, et les incitations.

Pour l’instant, l’on peut pointer certaines avancées et certains manques :

Parmi les avancées :

- lutte contre le gaspillage thermique
La rénovation thermique des bâtiments a été présentée comme une priorité du quinquennat (satisfaction de Cecile Duflot qui présentera un programme d’action à l’automne). Objectif rénover un million de logements par an, moitié neufs, moitié anciens. Le financement sera-t-il à la hauteur ? Le précèdent gouvernement voulait, en effet, en rénover 400.000 par an - il n’a réussi à en rénover que 100.000.

-La fin du tout nucléaire, arrêt de fessenheim confirmé, (c’est bien le moins et l’on hesite à placer ce point en positif)
, - confirmation de non expoloitation des gaz de schistes,
-une agence de la biodiversité

Parmi les manques :

- toujours en matière énergétique, la lutte contre le gaspillage électrique par exemple n’est pas une priorité (les Allemands dont l’électricité est plus chère, ont une moindre facture et en consomment moins que nous preuve que c’est faisable !) et sans cela il y aura difficilement une réduction réelle du nucléaire
- l’absence d’intervention forte en santé - environnement, dont les coûts sont croissants et pourtant évitables (cf analyse de L’ OMS Europe).
La qualité de l’air n’est pas une priorité, celle des sols (pesticides) non plus. REGRETTABLE.

Il manque le lien avec l’économie
Quel dommage ! Car au dela des enjeux essentiels pour les êtres humains (santé, social, qualité de vie) il y aurait la une source considérable d’économies :
pour la sécu car les maladies évitables à 80 % sont les maladies modernes liées à l’environnement (chimique, urbain, agricole, alimentaire) et aux comportements favorisé ou non par un environnement urbanistique, au travail, etc) ;

Quant à l’énergie , c’est la même chose !
Le déficit commercial de la France provient pour l’essentiel de ses importations énergétiques  : pétrole, gaz, uranium pour les centrales nucléaires.

Enfin, la fiscalité peine à articuler social et environnemental.Déjà L’équipe UMP avait sacrifié l’environnement. Il ne faut pas sacrifier le social, mais tenter avec ambition de lier les deux (cf mes communiqués de 2009/2010 : lire. ou lire sur le site d’enviscope ou voir en bas de cette page.
MO-N.
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Revue de Presse (Le POINT]

Le Point.fr - Publié le 12/09/2012 à 13:35 - Modifié le 14/09/2012 à 10:46

Les Verts veulent chasser le diesel de la ville et profitent de l’ouverture de la Conférence environnementale pour faire valoir leurs arguments.

C’est Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat qui a ouvert la chasse au diesel ce matin sur Europe 1, jour d’ouverture de la conférence environnementale pour demander ex-abrupto qu’il soit interdit de circuler avec des voitures diesel dans les grandes villes d’ici trois ans.
Reprenant ainsi les propos, plus mesurés et plus vagues sur une date butoir, du député PS Jean-Marie Le Guen hier. Ce dernier, médecin de formation et adjoint au maire de Paris, soulignait en effet que "Le danger que font peser les particules fines sur la santé de nos concitoyens n’est plus une hypothèse mais une vérité scientifique. Je propose d’avancer vers l’interdiction de circuler aux véhicules diesel dans la capitale". Si cette conférence environnementale ne devrait pas déboucher sur un "Grenelle de l’environnement" bis, elle offre manifestement aux hommes politiques une tribune médiatique fort courue...

Le diesel sur la sellette

Les débats ont donc débuté ce matin sous la houlette d’Agnès Buzyn, qui dirige l’Institut national du cancer, en présence de la ministre de la Santé, Marisol Touraine. "Il n’y a pas de tabou, tous les sujets pourront être abordés", affirme-t-on au ministère de l’Écologie. C’est donc bien parti pour mettre sur la sellette la domination du diesel comme carburant principal des automobiles aujourd’hui en France.
Rappellons que le gazole a longtemps été réputé meilleur pour le climat que le moteur à essence en générant moins de CO2. Les Verts en tête (*nd mon c’est tendancieux)dans ce combat, obsédé par le réchauffement climatique et moins par les autres polluants qui ont une incidence directe sur la santé publique. Ils ne sont pas les seuls en cause puisque le diesel a connu un succès remarquable en France surtout grâce à une politique fiscale avantageuse (lire notre dossier). À ce jour, 60 % du parc automobile français est constitué de voitures roulant au diesel. Or les moteurs au diesel émettent des particules fines à l’origine de quelque 42 000 morts prématurées par an (lire notre article "Pourquoi le diesel pollue"), selon le ministère de l’Écologie, et un gaz, le dioxyde d’azote, responsable de maladies respiratoires et cardio-vasculaires. Le diesel a été classé en juin comme cancérogène par le Circ, l’agence pour le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), comme nous l’écrivions alors (lire notre article).

Maladies chroniques

Les écologistes ont fait le calcul : selon eux, le coût de l’utilisation du diesel, si l’on ajoute le manque à gagner du fait d’une détaxe partielle, les décès prématurés, les journées d’hôpital, les absences au travail et l’importation du gazole, dépasse par an les 40 milliards d’euros. Du "perdant perdant" pour le Rassemblement pour la planète.
Plus généralement, l’OMS a reconnu l’an dernier l’existence d’une épidémie de maladies chroniques, à l’origine des deux tiers des décès dans le monde. Même si le vieillissement des populations y joue un rôle, elles sont largement imputables, selon médecins et chercheurs, aux interactions de l’environnement et du mode de vie : pollutions chimiques, pesticides, alimentation, vie urbaine, sédentarité... La conférence devrait annoncer les résultats déjà actés du deuxième plan national santé environnement (PNSE), qui arrive à échéance en 2013.

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* ND MON : note perso : tendancieux à mon sens cf combat de Didier Claude Rod au grnelle environnement et mes remarques comme presidentes des vertsd emYlan en 2006 pour le Plan protection de l’atmosphere)
voir http://www.lesvertsdemeylan.asso.fr/site/?p=2953#more-2953

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